mercredi 19 mai 2010

Culture et contre-révolution, la résistance passe par la liberation de la propagande à la consommation.

Les crises du capitalisme ne nous étonnent plus. Nous, en tant que marxistes connaissons la nature du capitalisme et les crises auxquelles il conduit avec régularité. Ce n’est pourtant pas une crise du capitalisme qui va affaiblir les bourgeois, au contraire souvent les crises fortifient la concentration du capital en quelque monopole. Bien des crises se sont succédés les dernières années, chacune avec ces caractéristiques propres, bien que ça ne fait aucun doute qu’il s’agisse de crises de surproduction. Aucune n’a toutefois automatiquement amené un renforcement du prolétariat dans sa lutte contre la bourgeoisie. La contre-révolution a gagnée une bataille, il y a vingt ans, sur la révolution, nous avons donc l’obligation de résister et relancer le mouvement communiste international, pour qu’il puisse retourner à frapper le capital sans crainte comme l’a fait autre fois.
Par rapport à la crise, je vais développer un point qui me paraît important et pour le moment, à ma connaissance, peu abordé dans les réflexions des communistes dans le monde. Je veux m’intéresser à l’effet de la publicité dans le système de production. Aujourd’hui la publicité est devenu un facteur important dans la spartition des marchés. Lénine nous a appris que les bourgeoisies nationales en accès de capitaux, sont toujours à la recherche de nouveau marchés, à l’étranger avec des politiques impérialistes (exportatoin de capital conditionnelle), mais aussi sur leur territoire, avec ce que je vais appler innovation dans la consommation.
Quand les marchés sont saturés et que les possibilités d’en trouver des nouveaux diminue, les puissances se livrent à des combats rudes pour s’entre-voler les marchés. Ceci c’est manifesté avec les guerres et continue encore aujourd’hui, mais les combats inter-impérialistes n’ont plus existé depuis la deuxième guerre. La guerre est devenue un instrument d’oppression coloniale exclusivement. La guerre entre puissances impérialistes se combat aujourd’hui - au moins pour le moment - quasiment sur le seul plan politique et économique. Dans ce jeux un rôle important le jouent la publicité et la propagande médiatique.
Depuis 1973 nous, l’occident capitaliste, sommes rentrés dans une phase de crise de surproduction permanente, qui oblige une exportation de capital accrue et une recherche constante de nouveaux marchés. La résistance est de plus en plus forte dans les pays du sud, si bien décrite par Fidel, dans son discour aux amis de Cuba en 1994. La liberté de maneurvre de l’impérialisme n’a cessé de rencontrer des mouvements des résistance tout le lond de l’après guerre. Quand l’URSS est tombée, nous et les peuples du monde entier avons tremblé, on a du réculer, mais nous n’avons pas tout perdu. Déjà en 1999 la révolution triumphe au Venezuela, en entrainant avec lui une grande parti du continent Latino Américain. Cuba qui a résisté se redresse en exemple pour les peuples, et l’impérialisme recommence à trambler. Les crises se succèdent à courte répetition, à chaque fois en ouvrant une nouvelle guerre, de la Yugoslavie à l’Iraq, sans oublier l’Afghanistan.
Le resserement des rangs des pays dus Sud, où le BRIC joue le rôle de moteur dans la cooperation économique, mais pas seulement, agite les impérialistes. Les dirigeants du monde doivent montrer les dents, mais se sont déjà confrontés aux mouvements internes contre la guerre impérialisteet défenseurs de la paix entre les peuples. Ils ont aussi de plus en plus de difficultés à offrir une vie digniteuse au peuples d’Europe occidentales et d’Amérique du Nord. Le niveau général d’éducation est constamment en baisse, la sécurité sociale est sous-attaque, la liberté de mouvement et d’expréssion se plie aux intérêts sécuritaires.
Les impérialistes ont donc besoin de plier le peuple à la propagande, avec la mensonge et le trompérie. L’avantage déterminant en leurs mains aujourd’hui est d’avoir acquis une hégémonie culturelles quasi absolue dans le monde. Dit de manière plus simple : aux yeux des masses populaires, les capitalistes sont plus crédibles que nous. Nous sommes en faiblesse par rapport à la manière dont nous communicons. Nous avons un discours très éclaté, dû à la difficulté de cibler les contradictions primaires. Nous n’arrivons pas à une stratégie générale qui puisse aboutir sur un mot d’ordre mobilisateur comme c’était le glorieux chant : “l’internationale sera le genre humains”.
Si on regarde l’évolution des cours économiques dans les plus importantes écoles d’économie en Occident, on constate qu’à partir des années ‘80, les développements des techniques de vente ont conqui le leadership de l’économie bourgeoise. Il fallait apprendre é vendre mieux que les autres, car les marchés commençaient à être saturés. Aujourd’hui, l’économie se base sur les “faits” : rentabilité d’un produit, taux de pénétration d’un marché ou les calculs des risques, qui sont les nouveaux paradigmes du marketing. Le marketing est avant tout une étude méthodologique de l’art de convaincre quelqu’un, que le coût marginal pour s’acheter un produit déterminé, est suffisament bas pour effectivement l’acheter. Autrement dit, inculquer aux citoyens l’idée de dépenser leur fric dans un produit déterminé, pour que le capitaliste puisse continuer à produire et donc à gagner de l’argent en exploitant des travailleuses et travailleurs.
Tout ce mécanisme arrive à un état d’alienation collective qui nécessite une résistance active contre ce qu’on pourrais définir un fascisme de la consommation. Nous somme socialement obligés à dilapider notre salaire, dans des produits dont nous n’avons pas le besoin matérial, jusqu’au points que des besoins vitaux puissent être delaissés. D’un point de vue empirique nous avons absolument besoin de définir la valeur de la force travail, qui ne peux pas être subjective, dans une société où la subjectivité est en réalité manipulée, contrôlée, dirigée par la classe dominante impérialiste.
La publicité est ciblée à des populations prédéfinies pour leur potentiel d’acheteur. Ainsi une population cible, comme les enfants, est utilisée comme une arme ignoble de la bourgeoisie contre les prolétaires. Les publicitaires exercent une propagande sur les enfants, qui “oblige” les parents à leurs acheter des jolis jouets, parfois et même souvent de moralité douteuse. Cela parce que il s’agit d’appraître comme des bons parents. L’hégémonie culturelle actuelle, exercée par la bourgeoisie, installe des principes de consommation matérialle, comme les valeurs correspondants à la définition des bons parents. Le temps passé avec ses enfants, l’éducation qu’on leur fournit sont souvent passés en arrière plan.
C’est ainsi que les grands capitalistes parviennent à la concentration du capital, car ils arrivent à décider ce que les prolétaires doivent acheter, c’est-à-dire comme ils doivent utiliser leur salaire. Cela rends les grands capitalistes milles de fois plus compétitifs, en se libérant au moins partiellement de la préssion de la concurrence sur les prixs, exercée par les plus petits roquins.
Notre tâche aujourd’hui, en tant que communistes est donc de savoir aussi libérer les peuples de cette propagande, ce qui implique gagner la bataille culturelle, qui forme partie intégrante de la lutte de classe. Les cubanis nous le disent depuis des années, le Venezuela s’en rend compte, nous devons gagner “la batailla des las ideas”
Tout ce méchanisme permet de masquer les fondements économiques incohérents de l’économie capitaliste, que Marx a parfaitement illustré. La nouveauté que Marx ne pouvait pas prévoir est la capacité, par la publicité, d’arriver à un cercle productif qui oblige les prolétaires à dépenser leur salaire, comme les grands capitalistes le souhaitent. Si c’est vrai que la phase du capitalisme monopoliste d’Etat en était le prélude, aujourd’hui ce jeux est conduit par la publicité, la mode le tendances en allienant le peuple de sa culture historique et donc aussi nationale. Cela rend les nations faciles proies par des patriotes à deux balles, mais très dangereux qui sont les fascistes. La droite nationaliste grandissante en Europe, n’est que la longue main du capitalisme. Les seules qui peuvent se révendiquer patriotes, véritables défenseurs des peuples, sont ceux qui se battent contre le capitalisme transnational. C’est les continauteurs du glorieux communiste international.


Vive le mouvement communiste international,
Vive la solidarité entre les peuples,
Vive la paix et la liberté.