Les
crises du capitalisme ne nous étonnent plus. Nous, en tant que
marxistes connaissons la nature du capitalisme et les crises
auxquelles il conduit avec régularité. Ce n’est pourtant pas une
crise du capitalisme qui va affaiblir les bourgeois, au contraire
souvent les crises fortifient la concentration du capital en quelque
monopole. Bien des crises se sont succédés les dernières années,
chacune avec ces caractéristiques propres, bien que ça ne fait
aucun doute qu’il s’agisse de crises de surproduction. Aucune
n’a toutefois automatiquement amené un renforcement du prolétariat
dans sa lutte contre la bourgeoisie. La contre-révolution a gagnée
une bataille, il y a vingt ans, sur la révolution, nous avons donc
l’obligation de résister et relancer le mouvement communiste
international, pour qu’il puisse retourner à frapper le capital
sans crainte comme l’a fait autre fois.
Par
rapport à la crise, je vais développer un point qui me paraît
important et pour le moment, à ma connaissance, peu abordé dans les
réflexions des communistes dans le monde. Je veux m’intéresser à
l’effet de la publicité dans le système de production.
Aujourd’hui la publicité est devenu un facteur important dans la
spartition des marchés. Lénine nous a appris que les bourgeoisies
nationales en accès de capitaux, sont toujours à la recherche de
nouveau marchés, à l’étranger avec des politiques impérialistes
(exportatoin de capital conditionnelle), mais aussi sur leur
territoire, avec ce que je vais appler innovation dans la
consommation.
Quand
les marchés sont saturés et que les possibilités d’en trouver
des nouveaux diminue, les puissances se livrent à des combats rudes
pour s’entre-voler les marchés. Ceci c’est manifesté avec les
guerres et continue encore aujourd’hui, mais les combats
inter-impérialistes n’ont plus existé depuis la deuxième guerre.
La guerre est devenue un instrument d’oppression coloniale
exclusivement. La guerre entre puissances impérialistes se combat
aujourd’hui - au moins pour le moment - quasiment sur le seul plan
politique et économique. Dans ce jeux un rôle important le jouent
la publicité et la propagande médiatique.
Depuis
1973 nous, l’occident capitaliste, sommes rentrés dans une phase
de crise de surproduction permanente, qui oblige une exportation de
capital accrue et une recherche constante de nouveaux marchés. La
résistance est de plus en plus forte dans les pays du sud, si bien
décrite par Fidel, dans son discour aux amis de Cuba en 1994. La
liberté de maneurvre de l’impérialisme n’a cessé de rencontrer
des mouvements des résistance tout le lond de l’après guerre.
Quand l’URSS est tombée, nous et les peuples du monde entier avons
tremblé, on a du réculer, mais nous n’avons pas tout perdu. Déjà
en 1999 la révolution triumphe au Venezuela, en entrainant avec lui
une grande parti du continent Latino Américain. Cuba qui a résisté
se redresse en exemple pour les peuples, et l’impérialisme
recommence à trambler. Les crises se succèdent à courte
répetition, à chaque fois en ouvrant une nouvelle guerre, de la
Yugoslavie à l’Iraq, sans oublier l’Afghanistan.
Le
resserement des rangs des pays dus Sud, où le BRIC joue le rôle de
moteur dans la cooperation économique, mais pas seulement, agite les
impérialistes. Les dirigeants du monde doivent montrer les dents,
mais se sont déjà confrontés aux mouvements internes contre la
guerre impérialisteet défenseurs de la paix entre les peuples. Ils
ont aussi de plus en plus de difficultés à offrir une vie
digniteuse au peuples d’Europe occidentales et d’Amérique du
Nord. Le niveau général d’éducation est constamment en baisse,
la sécurité sociale est sous-attaque, la liberté de mouvement et
d’expréssion se plie aux intérêts sécuritaires.
Les
impérialistes ont donc besoin de plier le peuple à la propagande,
avec la mensonge et le trompérie. L’avantage déterminant en leurs
mains aujourd’hui est d’avoir acquis une hégémonie
culturelles quasi absolue dans le monde. Dit de manière plus
simple : aux yeux des masses populaires, les capitalistes sont plus
crédibles que nous. Nous sommes en faiblesse par rapport à la
manière dont nous communicons. Nous avons un discours très éclaté,
dû à la difficulté de cibler les contradictions primaires. Nous
n’arrivons pas à une stratégie générale qui puisse aboutir sur
un mot d’ordre mobilisateur comme c’était le glorieux chant :
“l’internationale sera le genre humains”.
Si
on regarde l’évolution des cours économiques dans les plus
importantes écoles d’économie en Occident, on constate qu’à
partir des années ‘80, les développements des techniques de vente
ont conqui le leadership de l’économie bourgeoise. Il fallait
apprendre é vendre mieux que les autres, car les marchés
commençaient à être saturés. Aujourd’hui, l’économie se base
sur les “faits” : rentabilité d’un produit, taux de
pénétration d’un marché ou les calculs des risques, qui sont les
nouveaux paradigmes du marketing. Le marketing est avant tout une
étude méthodologique de l’art de convaincre quelqu’un, que le
coût marginal pour s’acheter un produit déterminé, est
suffisament bas pour effectivement l’acheter. Autrement dit,
inculquer aux citoyens l’idée de dépenser leur fric dans un
produit déterminé, pour que le capitaliste puisse continuer à
produire et donc à gagner de l’argent en exploitant des
travailleuses et travailleurs.
Tout
ce mécanisme arrive à un état d’alienation collective qui
nécessite une résistance active contre ce qu’on pourrais définir
un fascisme de la consommation. Nous somme socialement obligés à
dilapider notre salaire, dans des produits dont nous n’avons pas le
besoin matérial, jusqu’au points que des besoins vitaux puissent
être delaissés. D’un point de vue empirique nous avons absolument
besoin de définir la valeur de la force travail, qui ne peux
pas être subjective, dans une société où la subjectivité est en
réalité manipulée, contrôlée, dirigée par la classe dominante
impérialiste.
La
publicité est ciblée à des populations prédéfinies pour leur
potentiel d’acheteur. Ainsi une population cible, comme les
enfants, est utilisée comme une arme ignoble de la bourgeoisie
contre les prolétaires. Les publicitaires exercent une propagande
sur les enfants, qui “oblige” les parents à leurs acheter des
jolis jouets, parfois et même souvent de moralité douteuse. Cela
parce que il s’agit d’appraître comme des bons parents.
L’hégémonie culturelle actuelle, exercée par la bourgeoisie,
installe des principes de consommation matérialle, comme les valeurs
correspondants à la définition des bons parents. Le temps passé
avec ses enfants, l’éducation qu’on leur fournit sont souvent
passés en arrière plan.
C’est
ainsi que les grands capitalistes parviennent à la concentration du
capital, car ils arrivent à décider ce que les prolétaires doivent
acheter, c’est-à-dire comme ils doivent utiliser leur salaire.
Cela rends les grands capitalistes milles de fois plus compétitifs,
en se libérant au moins partiellement de la préssion de la
concurrence sur les prixs, exercée par les plus petits roquins.
Notre
tâche aujourd’hui, en tant que communistes est donc de savoir
aussi libérer les peuples de cette propagande, ce qui implique
gagner la bataille culturelle, qui forme partie intégrante de la
lutte de classe. Les cubanis nous le disent depuis des années, le
Venezuela s’en rend compte, nous devons gagner “la batailla des
las ideas”
Tout
ce méchanisme permet de masquer les fondements économiques
incohérents de l’économie capitaliste, que Marx a parfaitement
illustré. La nouveauté que Marx ne pouvait pas prévoir est la
capacité, par la publicité, d’arriver à un cercle productif qui
oblige les prolétaires à dépenser leur salaire, comme les grands
capitalistes le souhaitent. Si c’est vrai que la phase du
capitalisme monopoliste d’Etat en était le prélude, aujourd’hui
ce jeux est conduit par la publicité, la mode le tendances en
allienant le peuple de sa culture historique et donc aussi nationale.
Cela rend les nations faciles proies par des patriotes à deux
balles, mais très dangereux qui sont les fascistes. La droite
nationaliste grandissante en Europe, n’est que la longue main du
capitalisme. Les seules qui peuvent se révendiquer patriotes,
véritables défenseurs des peuples, sont ceux qui se battent contre
le capitalisme transnational. C’est les continauteurs du glorieux
communiste international.
Vive
le mouvement communiste international,
Vive
la solidarité entre les peuples,
Vive
la paix et la liberté.