jeudi 2 décembre 2010

La lutte pour un salaire minimum légal continue

Sur plusieurs fronts la lutte pour un salaire minimum légal poursuit son chemin, mais pas sans rencontrer des difficultés.

Comme nous l’avons annoncés déjà la semaine passé, le Grand Conseil tessinoi, dans ça séance du 20 octobre, s’est exprimé contre la constitutionnalité de l’initiative populaire du Mouvement pour le Socialisme (MpS).

Un initiative similaire à Genève pourrait avoir meilleurs sort. Si le Grand Conseil avait fait de même au mois de juin en invalidant l’initiative lancée par SolidaritéS, un recours au Tribunal Fédéral à été déposé contre cette décision. Celui-ci pourrais avoir des chances de reuissite, vu une formulation plus souple.

Au canton Vaud une initiative constitutionnelle pour un salaire minimum légal a été déposé par le POP et SolidaritéS en août 2008. A l’heure actuelle le débat est ouvert au Grand Conseil, avec une probable décision définitive la semaine prochaine. Dans une premier débat les députés ont accepté de justesse l’avis du rapport de la majorité de la commission, qui proposait de décréter la validité de l’initiative. La majorité pourrais par contre changer lors du deuxième débat, quand la droite se présentera en masse. Quoi qu’il arrive, de droite comme de gauche des recours à la court Constitutionnelle Cantonale sont annoncés.

Pour revenir au cas tessinoi, l'élément déterminant pour la décision a été la contradiction entre la proposition, faite au niveau cantonal, par rapport à la législation fédérale, qui est juridiquement supérieure. Bien que très regrettable, la décision est fondée et un recours aurait peu de possibilités de réussite. La formulation législative proposé par le MpS est trop stricte et contraignante vis-à-vis de la législation fédérale et comporte aussi des points critiquables sur le plan de l’unité de la forme.

Toutefois, dans chaque canton où le sujet est discuté, la droite soutient qu’un salaire minimum irait entraver le droit privé, qui concerne la libre négociation entre patrons et travailleurs, énoncé par la constitution. Ainsi pour la droite la non-constitutionnalité ne réside pas seulement dans la formulation - comme c’est le cas au Tessin - mais surtout dans le concept même d’un salaire minimum.

C’est à ce niveau que le législatif téssinoi c’est divisé. S’il est unanime dans le jugement sur la non-constitutionnalité de l’initiative, pour des raisons de formulation, il se divise sur les réponses à donner à la population et aux 7526 signataires. Il n’est certainement pas facile argumenter que le droit à un salaire minimal est contraire à la charte fondamentale de notre pays.

Selon l'interprétation donnée par la droite, l’Etat n’aurait pas le droit d’imposer in minimum salarial, car il serait contraire au principe de liberté économique énoncé dans l’article 27 de la constitution fédérale et la relative législation d’application. Selon les partis bourgeois, les mesures pour la protection des travailleurs existantes dans la législations fédérale, seraient suffisantes.
Au contraire la gauche invoque l’article 10 de la constitution de notre bien aimée Helvetie, où on définit le “droit à une vie digne”, pour faire accepter au moins le principe. Cette position, qu’au final sera minoritaire, défend qu’un salaire minimum légale serait, à l’évidence, un moyens pour garantir une vie digne, condition que malheureusement n’est pas une réalité pour tout le monde, même dans notre riche pays.

Quelque chiffre sur le monde du travail au Tessin le prouvent bien. En cette période de crise, le chômage augmente à 4.8%, alors que le taux de working-poor dans le cantons est toujours au dessus de 12% et le seuil de pauvreté voisine le 15%.

Toutefois la solution semble devoir arriver au niveau national, avec une initiative populaire pour modifier la constitution fédérale. Plusieurs à gauche ont déjà ventilé des projet dans ce sens. La proposition plus récente et concrète est arrivée le 17 octobre, quand le congrès du Parti Socialiste Suisse a décidé de lancer une initiative pour l’ «interdiction du dumping salarial. Pour un salaire minimum!» . Il s’agira d’une bataille fondamentale pour toute la gauche, qui probablement verra le soutient du mouvement syndical. Le Parti Suisse du Travail sur la longue ligne de son histoire participera certainement en premier plan dans cette lutte. Serions nous devant le renouveau d’une gauche qui redevient prépositive, dans l’affrontement du capital et ses représentants?

mercredi 10 novembre 2010

Appel aux communistes du PST - Gauche Européenne, perdu tout éspoir, mieux unir les communistes

Le 3-5 décembre 2010 se déroulera le troisième Congrès du Parti de la Gauche Européenne (PGE). Il se base sur un document politique qui n'a pas été possible discuter au sein de notre Parti. Les camarades du Comité Central (CC) du Parti Suisse du Travail (PST) et ses sections cantonales ont reçu un brouillon du document du congrès le mois d'août, et un autre le mois d'octobre (toujours et seulement en français), alors que le document final n'a été jamais envoyé, même pas au Comité Directeur (CD) du PST .
Le 6 novembre, le CD du PST a discuté du congrès de PGE. Quelques camarades ont soulevé les critiques relatives aux retards dans la présentation des documents. La réponse venue des membres de l'exécutif du PGE s'est limitée à souligner les difficultés organisationnelles qui existent dans la construction d’un parti au niveau européen. Une question suivante enquêtait sur les financements que le PGE reçoit de l'Ue, qui devraient permettre au PGE un bon fonctionnement, même d'un point de vue pratique. La réponse a été que l’Ue ne permet pas d'employer l'argent de manière autonome!
Le PGE est donc intimement lié à l'Ue . Les propositions de changement radical lancées par le PGE, ne pourront pas être réalisées, jusqu'à ce que il y aura une soumission vis-à-vis de l'Union Européenne. Du reste, des documents présentés (que nous nous rappelons sont seulement des brouillons) n'est pas possible acquérir confiance dans ce Parti.
À niveau du contenu, le seconde brouillon (prit comme le document plus définitif à notre disposition) ne s’accorde pas à la position qui a été exprimée en deux occasions par des instances du PST (Congrès National de de Zurich et Conférence Nationale de Neuchâtel) à ce sujet de l'Union Européenne. Tout particulièrement lorsque dans le document il s'affirme, plus ou moins ouvertement, que pour les pays d' Europe il n'y a pas de futur en dehors de l'Ue . Au contraire, au sein du PST se fortifie l'opposition à l'adhésion de la Suisse dans l'Ue
La position exprimée par le bureau politique du PGE ne reconnaît pas la donnée superstructurelle, selon laquelle l'Union Européenne n'est pas fondamentalement liée à un territoire et à une population, mais une institution voulue et manoeuvrée par le capital monopoliste, ayant comme objectif le renforcement de l'exploitation sur tout le continent et expansion impérialiste des grands monopoles. La confiance rénovée, non pas à une classe politique qui la dirige désormais indéfendable, mais à l'institution européenne, montre concrètement le bas niveau d’analyse avancé dans texte du congrès du PGE.
Au lieu de se préoccuper du fait que les citoyens des pays européens perdent la confiance dans l'Ue, le PGE devrait les inviter à abattre l'Ue, comme ils font les camarades grecs du KKE et tous les communistes sérieux sur nôtre continent. La préoccupation des communistes ne doit pas concerner la bonne santé de l'Ue , mais celle des travailleurs et des travailleuses, des classes populaires et de l’environnement. Pour nous il est évident qu'il n'est pas possible d’être avec l'Ue et au même temps avec les classes populaires, elles sont deux positions inconciliables!
Par ailleurs, dans le texte aucune critique est avancée à la politique impérialiste de l'Ue, alors qu’elle soutient fortement l'avancé des monopoles européens dans la conquête du monde. En particulier ils devraient dénoncer le soutien qui l'Ue continue à porter à Israël - quel État criminel et expansionniste - et la préparation de la guerre à l'Islam et à tous ceux qui s'opposent ouvertement à l'impérialisme.
Plus en général le document apparaît faible du point de vue de l'analyse de classe de l'état de choses présentes et donc du projet politique global. A partir du texte on ne réussit pas à comprendre quelles sont les principales contradictions que le PGE devra affronter dans les batailles concrètes. Le texte s'enflamme principalement contre les exécuteurs de l'exploitation (manager) ou pire encre avec des entités abstraites comme les « marchés ». À plusieurs reprises les marchés sont accusés de commander tout, comme si derrière les marchés il n'y avait personne à les diriger. A aucun moment on fait à référence aux actionnaires et à la bourgeoisie monopoliste. Les propositions avancées restent serrées au cadre parlementaire et souvent d’orientation réformiste.
L’engagement pour l'organisation et l'unification des batailles des travailleurs et des travailleuses devrait être la priorité absolue pour PGE. Dans la situation actuelle, un PGE digne de ce nom il devrait être en premier lieu pour promouvoir et soutenir une grève générale européenne, alors qu'il continue à réclamer tout autant que les bourgeois la réglementation des marchés financiers.
Enfin le texte ne présente aucune analyse sur la situation du PGE lui-même. Il n'a été présenté aucun document critique du fonctionnement du Parti, comme s’il n’y avait pas de difficultés dans la parcours de construction du PGE.
Pris acte de ce est écrit ci-dessus, nous proposons que le PST ne prenne plus des engagements dans la construction de PGE. Les priorités à niveau international devront plus plutôt tendre à développer de relations, en Europe et dans le monde, avec les partis communistes et ouvriers qui n'ont pas abandonné les principes fondamentaux du mouvement communiste international.
Nous appelons donc toutes et tous les camarades du PST à soutenir cette position, qui vise à renforcer l'unité du mouvement communiste international et à délimiter une ligne de démarcation claire entre qui veut vraiment lutter pour le dépassement du capitalisme, vers le socialisme et qui pense simplement à faire une politique de « gauche ».
Nous invitons aussi toutes et tous les camarades d'autres pays, qui partagent la position développée ci-dessus, à soutenir cette appel qu veut renforcer les liens des communistes suisses avec les communistes européens et d'autres continents.

Premiers signataires :

Leonardo Schmid, membre du Comité Directeur PST
Cyrille Baumann, membre du Comité Directeur PST
Jean-Luc Ardite, membre du Comité Directeur PST
Massimiliano Ay, secrétaire de la section Ticino du PST - Partito Comunista
Franz Fischer, secrétaire de la section Bâle du PST - Neue PdA
Beat Wyss, membre du Comité Centrale du PST
Stefano Moretti, membre du Comité Centrale du PST
Esteban Munoz, membre du Comité Centrale du PST
Mattia Tagliaferri, membre du Secrétariat de la section Ticino du PST -Patito Comunista
Roger Stettler, membre du Comité Directeur de la section Berne du PST - PdA Bern
Amedeo Sartorio, membre du comité constituant de la Jeunesse Communiste Suisse
Raffaele Morgantini, membre du comité constituant de la Jeunesse Communiste Suisse
Nathan Mahrer, membre du comité constituant de la Jeunesse Communiste Suisse
Steven Boss, membre du comité constituant de la Jeunesse Communiste Suisse
Aris Della Fontana, coordinateur de la Jeunesse Communiste (Ticino)
Quentin Stauffer, coordinateur de la Jeunesse Communiste (Neuchâtel)
Alessandro Lucchini, membre de la coordination de la Jeunesse Communiste (Ticino)
Edona Murati, membre de la coordination de la Jeunesse Communiste (Berne)
Mattia Antognini, coordinateur de la section Bellinzona de la Jeunesse Communiste (Ticino)
Roberto De Tulio, coordinateur de la section Momò de la Jeunesse Communiste (Ticino)
Davide Sutter, coordinateur de la section Locarno de la Jeunesse Communiste (Ticino)

Militants

Janosch Schnider, Parti Suisse du Travail - Partito Comunista (Ticino)
Francesco Vitali, Parti Suisse du Travail - Partito Comunista (Ticino)
Stefano Boumya, Parti Suisse du Travail - Partito Comunista (Ticino)
Marina Wyss, Parti Suisse du Travail - Partito Comunista (Ticino)
Simone Romeo, Parti Suise du Travail - Partito Comunista (Ticino)
Gianfranco Cavalli, Parti Suisse du Travail - Partito Comunista (Ticino)
Simon Aellig, Parti Suisse du Travail - PdA (Bern)
Sebastian Pabst, Jeunesse Communiste (Ticino)
Marin Mikelin, Jeunesse Communiste (Ticino)
Elias Caccia - Jeunesse Communiste (Ticino)
Gioele Achille Gessler, Jeunesse Communiste (Ticino)
Linda Vanina, Jeunesse Communiste (Ticino)
Nora Binda, Jeunesse Communiste (Ticino)
Iared Camponovo, Jeunesse Communiste (Ticino)
Nicolas König, Jeunesse Communiste (Bern)

Sympathisants

Michal Masopust

Media

Kommunisten.ch
Solidaritéinternationalpcf.org
Resistenze.it
Lernesto.it
Kominform.at
Kommunisten.at

Solidarité internationaliste

Alessio Arena, Rifondazione Comunista - L’Ernesto (Italie)
Helmuth Fellner, Kommunistischen Initiative (Autriche)


M.A
S.T
A.E
R.Z
A.P
G.O
S.

mercredi 2 juin 2010

UBS-FINMA, le Conseil Fédéral perd la maîtrise du jeux



Le Conseil Fédéral a essayé en vain de donner une interprétation politique acceptable des agissements de la FINMA dans le cas UBS




Un scandale après l’autres investissent UBS et la place financière suisse. La goûte qui fait déborder le vase a certainement été le jugement du Tribunal administratif fédérale (TAF) qui a estimé illégale la décision l’organisme de surveillance des marchés financiers (FINMA). Les agissements de la FINMA dans l’affaire UBS sont considérés par le TAF contraires à la lois. Les juges ont estimé que la FINMA ne pouvait pas décider de laisser que UBS livre au fisc des Etats-Unis des informations jugées confidentielles pour un nombre important de leurs clients. Elle aurait dû demander au Conseil fédéral d'effectuer ce transfert. A cela s’ajoute le fait que, non seulement la procédure n’est pas légale, mais aussi le contenu de la décision, qui ne respecte pas la lois sur les banques.



De la part de la FINMA on rétorque que UBS, déjà affaiblie par la crise financière, aurais pu succomber face à la pression du président Obama. Un procès sur le dos de UBS aurais pu entraîner en faillite de la banque. Pourtant les dirigeants d’UBS n’avaient aucune envie de livrer des informations sur leurs clients, car ça aurais nuit au prestige - et donc aux profits - de la banque. Le succès d’une banque qui fait de la gestion de fortune, comme UBS, se fonde sur la confiance dont disposent les clients envers la banque. La protection des “secrets” que les clients leur confient est le fondement même de cette activité. Si une banque ne peut pas garantir une confidentialité absolue, les clients choisiront des institutions plus sûres pour la “protection” de leurs avoirs, peut-être pas en Suisse. La confidentialité n’est certainement pas un principe d’étique professionnelle, mais une qualité très bien payé par les riches de toute la planète. L’intérêt est de cacher aux agents du fisc des autres pays de l’argent qu’ils leur doivent. L’activité financière de ces banques n’est rien d’autre que le braquage des ressources fiscales de pays étrangers, quand on dit que les étrangers profitent de nous...



Parmi les dirigeants de UBS, il y a toutefois eu peur pour des éventuelles plaintes pénales individuelles annoncés aux Etats-Unis. En étant conscients d’avoir agi illégalement, ils ont préféré se montrer condescendants, afin d’éviter un éventuel procès. Cette situation a certainement eu un poids majeur dans le choix de la FINMA où UBS a réussi à placer quelque bon copain, à parti du président du CdA. Elle est, en effet, un organisme public mais dirigé par des hauts représentant du monde de la finance. Son président, Eugen Haltiner, encore en 2005 était vice président de UBS. Il reçois d’ailleurs une rente de la grande banque aux trois clefs, cela en guise de retraite anticipé. De quoi se poser au moins quelque question.



Sur le plan politique les partis de gouvernement se disputent la bonne solution pour sauver le requins de la finance de la crise. Personne ne se demande si une commission d’enquête parlementaire (PUK) est nécessaire pour le cadeaux de 68 milliards fait à UBS il y a une année, alors que sont nombreux ceux qui veulent un PUK pour savoir si le secret bancaire a été violé. L’UDC soutient la commission car il sont persuadé que la FINMA ai violé le secret bancaire en se vendant aux étrangers. Une partie du PDC se rallie à cette position, alors que pour le moment la direction se tait. Seul les radicaux restent dans un silence absolu qui résonne quand même très embarrassé. Favorables à une PUK le PS semblent brandir une position légaliste, sans s'apercevoir qu’une telle commission, l’heure actuelle, ne pourrais que conclure qu’un renforcement de la protection du secret bancaire est nécessaire.

De notre côté, le PST invite les politiques à reprendre de dessus sur les acteurs économiques. Pendant ces dernières semaines, la seule inquiétude des grands partis est celle de réanimer et réhabiliter le capitalisme financier et ses acteurs. La direction à prendre est pourtant exactement l'inverse. Il faut soumettre les instances de contrôle finassier, pour qu’elle répondent aux intérêts du peuple et non de la finance. Toutefois fouis cela ne sera pas suffisant, tant que dans la lois sur la banques il sera inscrit le secret bancaire. La défense du secret bancaire par les autorités suisse les rends complices d’une des plus grandes escroqueries fiscales au monde. Ceux qui s'inquiètent de l’image de la suisse doivent la dénoncer. Non au secret bancaire!



Les origines de l’affaire UBS.



A l’éclatement de la crise financière, UBS se trouve en grave perte de liquidité à cause de l’effondrement de son tire. Ensuite l’administration Obama, également face à une crise qui est bien plus qu’une crise financière, met la pression sur la banque suisse pour récupérer des recettes fiscales. Le président, nouvellement élu, accuse la plus grande banque suisse d’avoir fraudé le fisc nord-américain.

La démarche ne certainement pas guidés d’un esprit révolutionnaire, mais elle combat un véritable fléau mondial, celui du dumping fiscal soutenu par les paradis fiscaux comme la Suisse. Obama c’est attaqué à l'évasion fiscale de nombreux citoyens de son pays, qui cachent leur argent dans les banques suisses. Tout chef d’Etat responsable agirais de cette manière.

Obama a demandé à UBS de communiquer des information sur les comptes bancaires d’un certains nombre de citoyens USA, afin de vérifier l’exactitude de la déclaration d’impôt. Le “yes! we can” de Obama qui venait de terminer une campagne infinie sous ce slogan, signifie aussi qu’il pense pouvoir récupérer ces informations, même si cela implique s’attaquer au secret bancaire suisse.

mercredi 19 mai 2010

Culture et contre-révolution, la résistance passe par la liberation de la propagande à la consommation.

Les crises du capitalisme ne nous étonnent plus. Nous, en tant que marxistes connaissons la nature du capitalisme et les crises auxquelles il conduit avec régularité. Ce n’est pourtant pas une crise du capitalisme qui va affaiblir les bourgeois, au contraire souvent les crises fortifient la concentration du capital en quelque monopole. Bien des crises se sont succédés les dernières années, chacune avec ces caractéristiques propres, bien que ça ne fait aucun doute qu’il s’agisse de crises de surproduction. Aucune n’a toutefois automatiquement amené un renforcement du prolétariat dans sa lutte contre la bourgeoisie. La contre-révolution a gagnée une bataille, il y a vingt ans, sur la révolution, nous avons donc l’obligation de résister et relancer le mouvement communiste international, pour qu’il puisse retourner à frapper le capital sans crainte comme l’a fait autre fois.
Par rapport à la crise, je vais développer un point qui me paraît important et pour le moment, à ma connaissance, peu abordé dans les réflexions des communistes dans le monde. Je veux m’intéresser à l’effet de la publicité dans le système de production. Aujourd’hui la publicité est devenu un facteur important dans la spartition des marchés. Lénine nous a appris que les bourgeoisies nationales en accès de capitaux, sont toujours à la recherche de nouveau marchés, à l’étranger avec des politiques impérialistes (exportatoin de capital conditionnelle), mais aussi sur leur territoire, avec ce que je vais appler innovation dans la consommation.
Quand les marchés sont saturés et que les possibilités d’en trouver des nouveaux diminue, les puissances se livrent à des combats rudes pour s’entre-voler les marchés. Ceci c’est manifesté avec les guerres et continue encore aujourd’hui, mais les combats inter-impérialistes n’ont plus existé depuis la deuxième guerre. La guerre est devenue un instrument d’oppression coloniale exclusivement. La guerre entre puissances impérialistes se combat aujourd’hui - au moins pour le moment - quasiment sur le seul plan politique et économique. Dans ce jeux un rôle important le jouent la publicité et la propagande médiatique.
Depuis 1973 nous, l’occident capitaliste, sommes rentrés dans une phase de crise de surproduction permanente, qui oblige une exportation de capital accrue et une recherche constante de nouveaux marchés. La résistance est de plus en plus forte dans les pays du sud, si bien décrite par Fidel, dans son discour aux amis de Cuba en 1994. La liberté de maneurvre de l’impérialisme n’a cessé de rencontrer des mouvements des résistance tout le lond de l’après guerre. Quand l’URSS est tombée, nous et les peuples du monde entier avons tremblé, on a du réculer, mais nous n’avons pas tout perdu. Déjà en 1999 la révolution triumphe au Venezuela, en entrainant avec lui une grande parti du continent Latino Américain. Cuba qui a résisté se redresse en exemple pour les peuples, et l’impérialisme recommence à trambler. Les crises se succèdent à courte répetition, à chaque fois en ouvrant une nouvelle guerre, de la Yugoslavie à l’Iraq, sans oublier l’Afghanistan.
Le resserement des rangs des pays dus Sud, où le BRIC joue le rôle de moteur dans la cooperation économique, mais pas seulement, agite les impérialistes. Les dirigeants du monde doivent montrer les dents, mais se sont déjà confrontés aux mouvements internes contre la guerre impérialisteet défenseurs de la paix entre les peuples. Ils ont aussi de plus en plus de difficultés à offrir une vie digniteuse au peuples d’Europe occidentales et d’Amérique du Nord. Le niveau général d’éducation est constamment en baisse, la sécurité sociale est sous-attaque, la liberté de mouvement et d’expréssion se plie aux intérêts sécuritaires.
Les impérialistes ont donc besoin de plier le peuple à la propagande, avec la mensonge et le trompérie. L’avantage déterminant en leurs mains aujourd’hui est d’avoir acquis une hégémonie culturelles quasi absolue dans le monde. Dit de manière plus simple : aux yeux des masses populaires, les capitalistes sont plus crédibles que nous. Nous sommes en faiblesse par rapport à la manière dont nous communicons. Nous avons un discours très éclaté, dû à la difficulté de cibler les contradictions primaires. Nous n’arrivons pas à une stratégie générale qui puisse aboutir sur un mot d’ordre mobilisateur comme c’était le glorieux chant : “l’internationale sera le genre humains”.
Si on regarde l’évolution des cours économiques dans les plus importantes écoles d’économie en Occident, on constate qu’à partir des années ‘80, les développements des techniques de vente ont conqui le leadership de l’économie bourgeoise. Il fallait apprendre é vendre mieux que les autres, car les marchés commençaient à être saturés. Aujourd’hui, l’économie se base sur les “faits” : rentabilité d’un produit, taux de pénétration d’un marché ou les calculs des risques, qui sont les nouveaux paradigmes du marketing. Le marketing est avant tout une étude méthodologique de l’art de convaincre quelqu’un, que le coût marginal pour s’acheter un produit déterminé, est suffisament bas pour effectivement l’acheter. Autrement dit, inculquer aux citoyens l’idée de dépenser leur fric dans un produit déterminé, pour que le capitaliste puisse continuer à produire et donc à gagner de l’argent en exploitant des travailleuses et travailleurs.
Tout ce mécanisme arrive à un état d’alienation collective qui nécessite une résistance active contre ce qu’on pourrais définir un fascisme de la consommation. Nous somme socialement obligés à dilapider notre salaire, dans des produits dont nous n’avons pas le besoin matérial, jusqu’au points que des besoins vitaux puissent être delaissés. D’un point de vue empirique nous avons absolument besoin de définir la valeur de la force travail, qui ne peux pas être subjective, dans une société où la subjectivité est en réalité manipulée, contrôlée, dirigée par la classe dominante impérialiste.
La publicité est ciblée à des populations prédéfinies pour leur potentiel d’acheteur. Ainsi une population cible, comme les enfants, est utilisée comme une arme ignoble de la bourgeoisie contre les prolétaires. Les publicitaires exercent une propagande sur les enfants, qui “oblige” les parents à leurs acheter des jolis jouets, parfois et même souvent de moralité douteuse. Cela parce que il s’agit d’appraître comme des bons parents. L’hégémonie culturelle actuelle, exercée par la bourgeoisie, installe des principes de consommation matérialle, comme les valeurs correspondants à la définition des bons parents. Le temps passé avec ses enfants, l’éducation qu’on leur fournit sont souvent passés en arrière plan.
C’est ainsi que les grands capitalistes parviennent à la concentration du capital, car ils arrivent à décider ce que les prolétaires doivent acheter, c’est-à-dire comme ils doivent utiliser leur salaire. Cela rends les grands capitalistes milles de fois plus compétitifs, en se libérant au moins partiellement de la préssion de la concurrence sur les prixs, exercée par les plus petits roquins.
Notre tâche aujourd’hui, en tant que communistes est donc de savoir aussi libérer les peuples de cette propagande, ce qui implique gagner la bataille culturelle, qui forme partie intégrante de la lutte de classe. Les cubanis nous le disent depuis des années, le Venezuela s’en rend compte, nous devons gagner “la batailla des las ideas”
Tout ce méchanisme permet de masquer les fondements économiques incohérents de l’économie capitaliste, que Marx a parfaitement illustré. La nouveauté que Marx ne pouvait pas prévoir est la capacité, par la publicité, d’arriver à un cercle productif qui oblige les prolétaires à dépenser leur salaire, comme les grands capitalistes le souhaitent. Si c’est vrai que la phase du capitalisme monopoliste d’Etat en était le prélude, aujourd’hui ce jeux est conduit par la publicité, la mode le tendances en allienant le peuple de sa culture historique et donc aussi nationale. Cela rend les nations faciles proies par des patriotes à deux balles, mais très dangereux qui sont les fascistes. La droite nationaliste grandissante en Europe, n’est que la longue main du capitalisme. Les seules qui peuvent se révendiquer patriotes, véritables défenseurs des peuples, sont ceux qui se battent contre le capitalisme transnational. C’est les continauteurs du glorieux communiste international.


Vive le mouvement communiste international,
Vive la solidarité entre les peuples,
Vive la paix et la liberté.

mardi 19 janvier 2010

Bouclier social, un 0.1% sur le grand capital

Le Parti Suisse du Travail lance l'idée d'une contribution de 0,1%, prélevée sur les entreprises qui disposent d’un capital propre de plus d'un milliard. Taxe destinée à un fonds social pour soutenir les assurances sociales actuellement en difficulté financière.
L'année 2010 sera caractérisée par une crise sociale, conséquence évidente de la crise financière et économique qui l'a précédée. Des milliers d’emplois sont à risque ainsi que le danger de la formation d’une autre bulle financière, intensifiant la crise mondiale, n’est pas à négliger. Un Etat-social fort est donc indispensable pour résister aux faiblesses du système économique.
En Suisse, les partis bourgeois ont prévu une telle dégradation de la situation économique et ils se sont organisés pour sauver les profits de leurs copains. Pendant les derniers années, ils avaient déjà préparé les plans d'austérités, notamment pour les révisions des assurances sociales. L’objectif est de réduire les charges de la Confédération et « libérer » l'économie du poids de l'Etat providence. En suivant la logique de ces politiques, il est évident que seraient les classes populaires à faire des sacrifices, alors que les plus riches gardent intacte leur capital.
Les prochaines révisions de l’AVS et de l’AI sont ainsi déjà en cours. Les rentes de dizaines de milliers de personnes seront éliminées ou fortement réduites. L’âge de la retraite des femmes sera augmenté à 65 ans. Les attaques sont durs. Aux représentants de la droite, tant soucieux de certaines libertés, il faudrait leur rappeler que le droit à une retraite qui assure une vie digne est garanti par la Constitution.
Lors de la dernière session parlementaire, la majorité bourgeoise a voté en faveur d’une révision de la Lois sur l’Assurance Chômage. Avec cette manoeuvre ils veulent épargner 600 millions de francs sur le dos des chômeurs et des chômeuses. Beaucoup d’entre eux se trouveront dans la condition de demander l’aide social. Situation amenant à la pauvreté e l’exclusion sociale. De cette manière les bourgeois obtiendront aussi une plus forte pression sur les salaires, en raison de l’augmentation de la concurrence entre travailleurs. Heureusement la gauche et en particulier le PST-POP s’oppose à la révision et le référendum est déjà lancé.
Ces quelques exemple ne sont que la pointe de l’iceberg, la sécurité sociale en Suisse demande une réorganisation profonde, notamment dans le cas de la santé. Se diriger vers une caisse unique avec des primes selon le revenu, reste certainement la solution idéale, mais pour le moment les forces politiques majoritaires dans notre pays semblent prendre la direction opposée.
En forte opposition à ces politiques, le PST-POP ne saurait accepter que les classes populaires payent la crise provoquée par la finance internationale. «Bouclier social» c’est donc le titre de la campagne lancée par le Parti Suisse du Travail contre les démantèlements de l’état social, vols systématiques dirigés aux classes populaires.
En suisse il y a beaucoup d’argent, ça suffit d’aller le chercher si en manque. Au lieu de réfléchir à comment réduire les prestations, le PST-POP propose des nouveaux modes de financement qui puissent redistribuer un peu de cette grande richesse. Pour cette raison, le jour international du travail, le PST-POP a lancé la revendication du 0.1% sur le capital propre des grandes entreprises. Une pétition on-ligne sera le premier pas pour avancer cette proposition qui demande aux signataires de soutenir les propositions suivantes :

A) toutes les entreprises de grande dimension, qui ont un capital propre de plus d'un milliard (1'000 million) de francs, doivent cotiser avec le 0.1% de leur capital propre, dans un fonds social destiné à renforcer les finances des assurances sociales.
B) Qu'on renonce à toute réduction ou élimination de prestations de l’AI, l’AVS et la LADI.

Aller chercher l’argent là où il y en a, c’est bien ce que le PST-POP entend faire. L’Etat suisse ne se montre pas réticent à intervenir pour offrir des cadeaux aux riches avec des allégements et des forfaits fiscaux ou le secret bancaire. C’est le moment que l’Etat suisse commence à s'occuper des classes populaires, afin de leur donner ceux que leur est dû.
L’économie suisse est au service d’un groupe d'oligarques, dont le seul intérêt est d'augmenter leurs bénéfices, sans le moindre souci quant à la stabilité économique et le développement harmonieux de la société suisse. Lorsque les propriétaires estiment que l'économie va bien, ils sont tout simplement en train de constater que leurs bénéfices continuent de croître, pendant que les salaires ne sont même pas réévalués par rapport à l'inflation. Cette société crée des différences de plus en plus grandes entre ceux qui travaillent et vivent modestement et les parasites qui exploitent le travail des autres, recevant des profits impressionnants, même en temps de crise. On n’entend évidemment pas les immigrés qui travaillent bien souvent dans des conditions encore plus dures que les Suisses, mais bien ces familles qui représentent 4% de la population et qui détiennent plus de la moitié de la richesse totale de notre pays.
Ces gens n'ont pas construit ces fortunes par leur travail, mais en faisant travailler les autres à leur profit, on peut considérer comme légitime la demande d’une contribution de 0,1%. Certains diront même que la proposition est modérée parce que, pour les entreprises concernées, l'effet de la mesure sera minime. Une comparaison : le salaire moyen est de 5’700 francs suisses par mois. 0,1% de cette somme représente 5,70 francs, c'est un café et un croissant, et moins qu'un paquet de cigarettes ! Les communistes ne demandent pas beaucoup, seulement que les grandes entreprises donnent annuellement en proportion ce qui correspond pour un citoyen moyen à un café et un croissant, pour sauver la sécurité sociale !
Signez la pétition !
www.pst.ch/bouclier-social

jeudi 7 janvier 2010

Unissons-nous pour les assurances sociales.

Pourquoi le mouvement ouvrier et le Parti Suisse du Travail (PST) se sont-ils toujours battus pour les assurances sociales? Le PST lutte pour l’unité des classes populaires face à l’exploitation de la classe possédante. Nous considérons les assurances sociales comme une brique de cette unité, au sens où elles doivent permettre une meilleure redistribution des richesses, garantir la sécurité sociale de chacun et offrir à toutes et tous une vie digne!

Depuis la fondation des premiers partis ouvriers et du PST, la sécurité sociale a constitué l’une de leurs luttes de premier plan. La sécurité sociale constitue à nos yeux un mécanisme de redistribution essentiel pour permettre à toutes les composantes de la société de participer à cette dernière. Elle représente la certitude de pouvoir décider de sa propre vie malgré les aléas, et de construire librement un projet de vie à long terme. Dans sa version aboutie, elle devrait offrir à chaque être humain la garantie de disposer de biens de première nécessité, d'un logement ou encore d'un accès à des soins médicaux de qualité.

Mais, dans une société comme la nôtre, où une minorité vit de l’exploitation du travail des classes laborieuses, ceux qui connaissent la plus grande précarité professionnelle se retrouvent le plus souvent confrontés à l’insécurité. C’est pourquoi le premier combat qu’implique leur sécurité sociale doit consister à leur offrir un travail digne, et sûr. L’activité humaine seule permet de produire la richesse nécessaire au bien-être de tous. Tout le reste - rentes foncières, dividendes, intérêts, etc. - n'est que vol et spéculation.

Certaines personnes ne peuvent pas travailler pour gagner leur vie. Les personnes âgées, les invalides, les chômeurs, les malades... Des assurances sociales spécifiques ont été mises en place afin que ces personnes fragilisées puissent vivre malgré tout une existence digne. Lorsque l’on ne peut pas ou plus travailler, pour des raisons diverses, les assurances sociales doivent garantir cette dignité. Dans l’objectif d’une meilleure redistribution des richesses, le PST revendique un renforcement de ces mesures comme une composante fondamentale de l’unité des classes populaires.

Le thème de la sécurité se retrouve malheureusement instrumentalisé par la droite, sous la bannière de l’insécurité civile, pour alimenter les conflits entre les travailleurs. Au lieu de s'engager pour résoudre ces conflits, la droite veut diviser pour mieux régner. Les partis bourgeois se préoccupent essentiellement de dénoncer les problèmes de criminalité dans l’objectif d'alimenter les peurs qui divisent les classes populaires. Avec la complaisance de plus en plus marquée d'une certaine gauche, la réponse qu’ils donnent à l'insécurité s’avère trop souvent répressive. A quoi bon crier qu’il faut mettre sur le banc des accusés les profiteurs, les étrangers, les jeunes?

La source fondamentale de cette insécurité tient à une problématique sociale plus diffuse. De nombreuses études démontrent que lorsque la sécurité sociale ne joue plus son rôle, l'insécurité civile augmente. La hausse de la précarité et de la misère ne peuvent que créer des problèmes de criminalité. Des problèmes de criminalité qu’une propagande de mauvaise foi de la droite nationaliste, avec l'appui de la presse à scandales ne fait qu’amplifier. Un discours idéal pour désigner des coupables plutôt que trouver des solutions.

Mais les réponses répressives ne s’attaquent pas à l'origine du problème. Le Parti Suisse du Travail s’engage en revanche pour que la possibilité de résoudre les problèmes d'insécurité de rue passe par la garantie d’une meilleure sécurité sociale pour tous.

Si tout le monde avait la garantie d'une vie stable, dénué d’incertitudes matérielles, les problèmes d'insécurité civile diminueraient certainement. Et c’est principalement pour ce motif qu’il faut se battre pour stopper le démantèlement social. La sécurité sociale permet non seulement d'apaiser les conflits entre les différentes couches sociales, mais elle permet aussi de rester unis dans la lutte contre ceux qui profitent des divisions populaires.
Le système capitaliste dans lequel nous vivons est, aujourd'hui encore, fondé sur l'exploitation d’une majorité qui se voit voler le fruit de son travail par une minorité d’exploiteurs. Le règne de l'instabilité dans le monde du travail facilite la mise en concurrence des moins biens lotis par une poignée de capitalistes. Cette dynamique tend à exclure les plus faibles et à soumettre les autres à des conditions de travail toujours plus pénibles, sous peine d'être exclus à leur tour. Mais cette loi du plus fort n’affaiblit pas que les plus faibles. Elle nuit selon nous à la société toute entière. Nous sommes convaincus qu'une organisation collective de la société, son organisation en commun, donne de meilleurs résultats que l'accumulation des intérêts individuels. Il faut mettre en place un front solidaire pour faire face à l'idéologie de l'individualisme, du chacun pour soi.
A cette conception du monde qui profite seulement aux plus forts, il faut répondre par la solidarité entre les classes populaires. Voilà le fondement de la sécurité sociale.

Il faut pourtant chercher l’argent là où il est. Se battre pour que les assurances sociales soient d’avantage financées par ceux qui ont plus de moyens. Parce que seule la mise en commun des profits et la redistribution des richesses en faveur des classes populaires permet d’assurer la sécurité de tous.

Mais il faut aussi et surtout considérer la sécurité sociale comme un seul bloc, et non comme une série de compartiments en concurrence. L’âge, l’état de santé ou l’aptitude au travail permettent bien entendu d’identifier les bénéficiaires méritants des assurances sociales. Il ne faut pas toutefois se laisser berner par les fausses dichotomies, opposant jeunes et vieux, travailleurs et chômeurs... Dans une société réellement égalitaire, on pourrait penser qu’une génération cotise pour l’autre, et que les malades et les invalides vivent au crochet des bien portants. Mais dans le monde actuel, ce sont ceux qui en ont les moyens, les plus riches, qui doivent payer pour assurer le strict nécessaire aux personnes fragiles ou âgées.

Nous ne devons pas céder à la logique de compartimentation des différentes assurances sociales. Les discours qui remettent en question chaque prestation comme s’il s’agissait d’une question indépendante de toutes les autres auront toujours pour but inavoué de vouloir attiser les divisions des réels travailleurs. Allons donc chercher l’argent là où il se trouve. Le PST se bat depuis sa fondation pour imposer l’idée que les plus riches doivent payer pour les plus pauvres. Non pas par charité, mais parce que la justice demande que la richesse produite par le travail des classes populaires, cette richesse que les capitalistes volent impunément, leur soit redistribuée.